FESTANG MARIENBERG

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Etudier l’autre pour mieux se protéger, car anticiper c’est progresser. Celui qui étudie l’autre ne peut se laisser surprendre. Les ASIATIQUES l’ont compris, NOUS (Africains) pas encore.

L’AFRIQUE fut dépecée en Allemagne lors d’un festin qui dura trois mois (de novembre 1884 à février 1885) sans notre aval. Le chancelier OTTO VAN BISMARCK, le maître de cérémonie, n’a jamais mis les pieds en Afrique, mais il a quand même réussi à émietter un continent qui a du mal à retrouver ses marques. Idem pour le Roi LEOPOLD II de Belgique, propriétaire d’un immense ranch en Afrique (l’Etat indépendant du Congo), 76 fois plus grand que son minuscule royaume.

Si l’aventure coloniale allemande en Afrique a été de courte durée, néanmoins, les Allemands peuvent se prévaloir de s’être constitués une solide documentation sur ce continent.  Ils sont parmi ceux qui y ont effectué le plus de voyages d’exploration. Les travaux de HEINRICH BARTH, OSKAR LENZ, LEO VICTOR FROBENIUS, WOLFGANG LAUBER… en témoignent. Sans faire mention des laboratoires de datation sophistiqués.

Une équipe d’égyptologues allemands avait même précédé JEAN-FRANCOIS CHAMPOLLION sur le déchiffrement des hiéroglyphes. La cosmologie égyptienne inspira à la lignée ducale Ernestine la construction d’une ville spécifique dans l’Etat de Baden-Wurtemberg.

L’erreur fondamentale des étudiants africains en EUROPE et ailleurs, c’est de se contenter d’obtenir des diplômes attestant leurs aptitudes, mais aussi leur aliénation, au lieu d’étudier en profondeur en même temps les pays qui leur procurent le savoir.

La documentation est l’handicap majeur dont souffre le système éducatif en AFRIQUE.

Les avancées technologiques sont les fruits de la recherche et celle-ci se nourrit de la documentation.