AU DIGNE DESCENDANT DES ASKIA
Monsieur le Premier ministre,
Mon cher colonel et petit-frère ABDOULAYE MAIGA,
En tant que PANAFRICANISTE majeur, vacciné et décomplexé, je ne saurais économiser ma JOIE et être avare de compliments à votre égard. Du haut de la tribune de l’ONU, votre discours magistral a égayé plus d’un AFRICAIN, une douce friandise qui ne cesse de faire saliver la jeunesse africaine CONSCIENTE. Permettez-moi d’être le louangeur de votre magnanimité pour un jour et peut-être pour toujours pourvu que la beauté de votre VERVE demeure.
Drapé d’un boubou blanc brodé de FIERTE et de DIGNITE, le MALIBA, berceau de la DJELYA, a furtivement retrouvé son éclat. Quiconque a foulé son sol n’oserait rivaliser avec les DJELYS, gardiens de notre mémoire ancestrale, dans une JOUTE ORATOIRE.
Monsieur le Premier ministre, Mon cher colonel et petit-frère, Il y a 30 ANS, je désertai définitivement les bancs de l’école classique sans espérer un jour intégrer l’université de mes REVES. C’est à GAO, la cité des ASKIA, sous le TOMBEAU de l’ASKIA MOHAMED, khalif du Tekrour, que mon maître A. MAIGA, votre homonyme, m’administra ma première leçon sur la BATAILLE DE TONDIBI avec pour fond sonore les lignes mélodiques du NJARKA (violon monocorde). Depuis, je me suis complètement débarrassé du LOURD fardeau de l’aliénation pour revêtir le manteau de mon AFRICANITE.
Que le sens de votre formulation demeure le point marquant de votre SAGESSE et POLITESSE.
Que la FORCE de vos convictions vous guide sur les lugubres sentiers de notre merveilleux continent émietté durant 3 mois à BERLIN par une horde de CARNASSIERS.
La puissance de votre rhétorique résonnera pour toujours dans les oreilles des NEGRILLONS en redingote vassalisés, concierges de l’ordre colonial.
Monsieur le Premier ministre, Mon cher colonel et petit-frère, Veuillez agréer l’expression de ma PLUS haute considération.
NGOMBULU YA SANGUI YA MINA BANTU LASCONY
16Memboukem To’oh, Kara Ambah Pokou et 14 autres personnes1 commentaire4 partages