LE DEBOULONNAGE (mode d’emploi)

Un DICTATEUR n’a qu’une seule vocation, celle d’exercer le POUVOIR jusqu’à son dernier souffle. Dans une DICTATURE, le scrutin MAJORITAIRE est synonyme de “QUI PERD GAGNE”. Aucune VICTOIRE ne repose au fond des URNES. Pour faire basculer le POUVOIR, l’opposant doit être capable de lui couper l’herbe sous les pieds en occupant en permanence la RUE, les FORETS ou les MONTAGNES pour prendre de la HAUTEUR afin de créer un rapport de FORCE ( MILITAIRE, si possible). QUI VEUT LA PAIX PREPARE LA GUERRE.

On ne peut opposer des textes à un DICTATEUR, même ceux paraphés par sa propre main.

La CONSTITUTION en AFRIQUE c’est comme du PECU, celui qui occupe le FAUTEUIL n’en a cure. L’ALTERNANCE est la plus grande hantise de son occupant, qui en dehors de donner des ORDRES, ne sait rien faire d’autre. Il est quotidiennement entouré de ses courtisans, une ENGEANCE d’opportunistes constituée essentiellement de SOLDATS et de LOUANGEURS professionnels issus de sa TRIBU, ce qui lui donne l’ILLUSION d’être INAMOVIBLE.

Un DICTATEUR est prêt à HYPOTHEQUER tout le SOUS-SOL de son pays pour se maintenir sur le FAUTEUIL au détriment du bien-être de sa POPULATION. En cas de crise constitutionnelle, il peut toujours compter sur un puissant lobby ETRANGER grassement rémunéré. Des mercenaires déguisés en JURISTES qui font pencher la BALANCE en sa faveur.

Les dialogues inclusifs ou les gouvernements d’union nationale sont des SEDATIFS pour endormir l’OPPOSITION.

De l’aveu du Maréchal de PACOTILLE, IDRISS DEBY ITNO, Président à vie du TCHAD, en 2006, c’est l’ELYSEE qui lui a envoyé des RETOUCHEURS pour MODIFIER la constitution afin de le maintenir au POUVOIR. Avec ses nouveaux GALONS, DEBY a repris du poil de la bête. Pour changer la donne, l’opposition tchadienne n’a plus qu’un SEUL choix, se muter en REBELLION.

Le SCRUTIN MAJORITAIRE est possible en AFRIQUE, mais uniquement dans un pays sans ressources NATURELLES